Retrouvons Pierre, un chef d’entreprise qui vient de gagner une belle commande à l’export. L’exécution du contrat prendra 18 mois. Sera-t-il payé à échéance ? Et que se passera-t-il si le contrat est interrompu dans l’intervalle ?
Signer de telles affaires signifie engager des frais bien avant d’être payé. La R&D, les méthodes et les outils de production, la fabrication elle-même, le stockage… tout cela consomme des ressources, entraîne des frais et des achats externes. Sans pouvoir nécessairement s’appuyer sur une clause de réserve de propriété en cas de problème : que faire d’uniformes réalisés à façon et destinés à une compagnie de transport si cette dernière a fait faillite dans l’intervalle ? A qui vendre des sièges spécialement conçus pour des autobus… qui n’existeront jamais ?
L’assurance moyen-terme permet de garantir le règlement du contrat – à la manière d’une assurance-crédit classique, mais sur une période de temps bien plus longue. En outre elle prémunit aussi l’exportateur contre les risques d’interruption de cette commande. Seul un grand assureur-crédit est aujourd’hui capable de maîtriser ces facteurs, dont l’origine peut tenir au pays et aux décisions de son gouvernement comme à des difficultés de l’entreprise cliente…